Règle ou pas règle ?


C’est une question qui agite souvent la société de nos jours. A-t-elle réellement besoin d’être posée ? Ou est-ce une illusion ?

Concernant la définition d’une règle selon le dictionnaire la voici (extrait du Dictionnaire de l’Académie française) :

Ce qui guide ou gouverne l’action, la pensée.

C’est donc un cap, quelque chose qui définit ce qui peut être fait ou pas.

Dans notre société, on parle souvent de règles qui sont faites pour être transgressées comme si elles n’avaient pas d’importance, comme si le simple fait qu’elles existent justifie qu’on les contourne.

Est-ce réellement ce qu’elles devraient être ? Ne sont-elles pas des garde-fous qui empêchent les gens de se faire du mal ou de faire du mal aux autres ? Malheureusement, même cette notion de mal est devenue floue de nos jours. C’est comme si l’autre n’existait pas vraiment et que seules nos émotions devaient guider notre ressenti sur ce qui se produit, quitte à empiéter sur les émotions de l’autre.

Serions-nous en train de régresser ? Aurions-nous oublié ce que cela veut dire aimer l’autre ? Cette notion est devenue tellement floue que l’amour est devenu exclusif : tant que cela me fait du bien, même si l’autre en souffre, je le fais.

Est-ce normal ?

Devons-nous plier devant des règles abusives ou considérées comme telles ?

Sommes-nous responsables de nos actes lorsque nous ne savons pas que nous avons transgressé une règle ?

Qu’en dit Dieu ?

Dieu avait créé un monde parfait et tout cela a été remis en cause par l’homme lui-même. Les conséquences en ont été terrible : haine, convoitise, jalousie, querelle… Du côté de la nature, elle a changé d’aspect : le poison, le cycle de la mort…

Aujourd’hui, nous avons besoin de règles parce que naturellement nous allons faire du mal à l’autre de différentes manières. Dieu a donné la possibilité d’avoir des règles pour limiter les conséquences de ce que l’homme avait fait et pour que nous puissions vivre ensemble, malgré ces choses difficiles.

Ces règles sont donc nécessaires pour le temps qu’il reste à la terre avant que Dieu ne juge les hommes. Elles permettent une cohabitation et une limitation du mal. Sans elles, nous n’aurions plus de repère. Seul Dieu sait ce que cela signifie aimer réellement. Il est le seul à pouvoir nous le dire, puisque nous n’aimons plus comme nous devions le faire avant que l’homme désobéisse à Dieu.

Voici en quoi l’amour (la charité) consiste selon Dieu dans 1 Corinthiens 13 versets 4 à 7 dans la version Louis Segond 1910 :

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. »

En réalité, lorsque nous nous examinons avec sincérité, nous nous rendons compte que nous ne respectons pas ce qui est dit de l’amour parfait. Nous comprenons alors que les règles sont nécessaires.

Heureusement, Dieu dans sa grande bonté a permis que des gouvernements émergent et que des règles puissent être édictées. Elles restent faillibles et en tant que chrétiens nous sommes limités par rapport au respect de ces lois si elles dépassent le cadre de ce que Dieu nous demande de faire.

Néanmoins, elles régissent ce monde par la volonté de Dieu.

Alors, oui en tant que chrétiens nous respectons des règles et nous savons qu’elles sont nécessaires car notre cœur ne sait pas aimer et a besoin d’être guidé pour savoir aimer.